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Bodega et bogie dans la région d’Ica…

septembre 6, 2010

 

Le désert d'Ica... Photo prise par Ginette.

La nuit est courte puisqu’aujourd’hui nous devons nous rendre dans la région d’Ica afin de visiter la bogeda « tres generaciones » , un vignoble,  qui fabrique la boisson du pays: le fameux pisco (pisco signifiant oiseau en Quechua). Ginette et moi descendons déjeuner et nous joignons au groupe de voyageurs qui a pu profiter de la journée précédente pour lier connaissance…   Les discussions nous paraissent axées sur le paraitre et nous échangeons quelques regards rieurs.   Heureusement,  nous sommes assez sages pour savoir qu’il ne faut jamais se fier à la première impression et loin de nous l’idée de sauter rapidement aux conclusions. 

Sur la route, qui longe l’océan Pacifique,  se succèdent de nombreux bidonvilles,  puis des vallées verdoyantes propices à la culture entremêlée à des  paysages désertiques parsemés de dunes, de pierres et de sable…  Fernando, notre conducteur de minibus, est un vrai cowboy.  Il nous en donne plein la vue avec ses dépassements rapides et ses mouvements brusques qui éclipsent parfois la splendeur du paysage.  Alyson nous assure qu’ici, il faut faire sa place…   Elle a raison, car nous nous apercevons qu’il n’y a qu’une règle sur la route: le plus gros a toujours raison… Pour les autres, réactions de survie parfois cahoteuses sont de mise. 

La visite de la Bogeda est intéressante, mais la partie la plus géniale de la journée est sans contredit notre ballade dans le désert d’Ica…  Pour se faire, Fernando, aussi adepte d’un groupe rock  nommé « Soda Stereo » avec lequel il nous contamine presque tous,  nous dépose à l’oasis Huacachina à 5 kilomètres de la ville d’Ica.  Celle-ci est  entourée d’immenses dunes de sable dans lesquelles nous allons nous promener en « bogie ».  Promener?  Eh…  Le mot est un peu faible!  En effet, le conducteur doit être le frère de Fernando, car il nous mène dans les dunes tel un conducteur de manège dans l’Everest à Disney… Une ballade mouvementée durant laquelle  le coeur monte haut dans la poitrine,  les cris ne cessent de sortir de la gorge et les rires deviennent  incontrôlables.   Il arrête pour nous faire dévaler des pentes de sable couchés sur des planches à neige. Je ne me risque qu’à la troisième pente puisque les premières me semblent trop extrêmes.  Les hommes y tentent une descente debout qui leur fait avaler énormément de sable et perdre leurs lunettes…   Enfin, nous regardons longuement le soleil se coucher sur la dune et retournons tranquillement vers l’oasis où nous attend patiemment le conducteur kamikase qui nous mène vers un hôtel d’Ica.

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